7TH CAVALRY FRENCH GROUP

> historique 7th cavalry

Créé le 21 septembre 1866 pour combattre les Indiens d'Amérique et protéger les immigrants, le 7e de cavalerie est depuis lors entré dans la légende américaine.

George Armstrong Custer, breveté major-général pendant la guerre de Sécession, prend le commandement du régiment dès sa création. Par l'entremise du capitaine Koegh, un Irlandais ancien garde du pape, le général Custer entend la musique Garry Owen, un hymne irlandais. Il décide de l'adopter comme chanson typique du régiment (elle le sera officiellement en 1981).

Après la campagne ratée contre les Cheyennes en 1867, le régiment de George Armstrong Custer remporte une importante victoire sur les berges de la Washita, le 27 novembre 1868. Poursuivant des meurtriers cheyennes responsables de très graves exactions au Kansas (350 victimes violées, torturées, assassinées), le 7e de cavalerie tombe sur leur repère, le village du chef Black Kettle, aujourd'hui désigné comme "pacifique" pour les besoins du "politiquement correct".

En réalité, le chef cheyenne détient 7 otages dans son campement, des scalps et un important matériel volé chez les colons. La bataille de la Washita dure une journée. La victoire est totale : 82 armes à feu et 4000 flèches sont capturés et détruits, et 130 guerriers tués. 3 otages sont libérés. 

Washita, la victoire éclatante

              

               

En 1869, le régiment pénètre à nouveau en Territoire Indien pour soumettre les derniers déprédateurs cheyennes. Les tribus se rendent sans heurts, preuve de l'impact de la bataille de la Washita.

En 1871, le régiment de Custer est envoyé dans le Kentucky pour empêcher l'expansion du Ku Klux Klan.

En 1873, il escorte des topographes dans le futur parc national de Yellowstone. Sitting Bull attaque deux fois des compagnies inférieures en nombre (rapport de 4 contre 1 pour les Indiens). Custer réagit, établit des lignes de feu et repousse calmement les guerriers.

En 1874, le régiment s'enfonce dans les Black Hills pour escorter des prospecteurs d'or et des scientifiques. Lors de ce voyage, des pépites sont découvertes. Immédiatement, des milliers d'immigrants envahissent les Collines, lieu sacré pour les Sioux garanti d'inviolabilité depuis 1868. Le gouvernement envoie le 7e de cavalerie pour arrêter le flot de chercheurs d'or, puis stoppe sa mission en automne 1875. Dès lors, on essaie d'acheter les Black Hills puis, comme les négociations avec les Indiens échouent, on décide d'enfreindre le traité de 1868 et de s'approprier les collines par la force. Les raids indiens de Sitting Bull et des guerriers échappés de la réserve Cheyenne River permettent au général Sheridan, chef des opérations contre les Indiens, de dire que les Indiens ont violé le traité les premiers. En fait, la violation a été simultanée, par les Américains et les Indiens des réserves.

S'ensuit la bataille de Little Bighorn, où le régiment est vaincu après une trahison de deux officiers subalternes, Marcus Reno et Frederick Benteen. En effet, après 30 minutes de combats, 400 hommes du régiment (sur 647) se réunissent sur une colline et ne bougent plus pendant près de deux heures. Custer, qui pensait attaquer le village de flanc avec le soutien des 400 hommes de front, se retrouve privé de renforts alors qu'il est attaqué par 1'500 Indiens. Il meurt en résistant, une résistance héroïque selon l'avis de tous les Indiens présents. - la bataille de Little Bighorn

           

Little Bighorn, la résistance héroïque

f633.jpg

                 

Malgré cette défaite terrible, l'esprit du 7e de cavalerie ne meurt pas. En 1877, un autre officier exceptionnel, le général Nelson A. Miles (à gauche), qui défendra toute sa vie les actions de Custer à Little Bighorn et condamnera Reno et Benteen, attaque le camp du chef nez-percé Joseph à Bear Paw Mountain (30 septembre 1877). Le 7e de cavalerie charge, mais le feu des Indiens l'oblige à se replier. L'action est néanmoins décisive, car le chef nez-percé comprend qu'il ne pourra pas échapper à de nouvelles attaques. Il se résout à négocier avec Miles et fait sa reddition le lendemain.

 

               

Bear Paw Mountain, la dernière charge

En 1890, les Indiens se soulèvent avec l'apparition de la "Danse des Esprits" qui leur promet que les Blancs vont bientôt disparaître au profit du retour du mode de vie indien. Des églises et des maisons sont attaquées par les "Danseurs de l'Esprit". En 1890, le 7e de cavalerie, sous le commandement du colonel James W. Forsyth, intercepte une colonne de Danseurs de l'Esprit et les réunit à Wounded Knee. Le 29 décembre, les Indiens ouvrent soudainement le feu alors qu'on les alignaient pour les désarmer. La cavalerie réagit, puis l'affaire tourne rapidement à un horrible massacre. Des guerriers et des civils sont fauchés par les carabines, mais aussi des canons disposés sur une colline au-dessus du village indien. Près de 250 Indiens sont tués, dont près de 130 civils (185 morts ont été identifiés). Le régiment perd 25 hommes.

 

En 1892, le 7e de cavalerie est envoyé près de la frontière mexicaine pour traquer les derniers Indiens maraudeurs qui massacrent des civils dans la région. Un accord est passé avec les autorités mexicaines pour attaquer les petites bandes indiennes y compris dans les territoires mexicains. En 1898, le 7e de cavalerie participe à la guerre de Cuba, étant installé au Camp Columbia. Le régiment quitte Cuba en 1902.

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an

Photographie : Fred Hsu - Tous droits réservés